Par Frère Lucius Sans-Vision, journaliste au département des fiançailles sans CV
Un beau dimanche après le culte, Melika, toute heureuse, déboule chez son père :
Mélika : « Papa, voici mon fiancé ! »
Le papa, un vieux sage qui a traversé trois réveils spirituels et deux crises économiques, ajuste ses lunettes :
Le Père : « Jeune homme, tu fais quoi dans la vie ? »
Et là, mes amis, attention :
Le fiancé : « Mon petit frère est au Canada. »
Le père s’étrangle presque avec son verre d’eau bénite. Le gars n’a ni travail, ni projet, ni chèvre à son nom… mais il se présente avec un visa familial comme ambition.

Bienvenue dans le monde des Frères “Frangin Canada”
Ce sont ces frères qui :
✅ N’ont pas de boulot, mais ont un cousin en Europe.
✅ N’ont pas de projet, mais ont un frère à Montréal.
✅ N’ont pas un franc, mais ont foi dans les économies d’un oncle expatrié.
Et pourtant, ils veulent mariage, fête, lune de miel (de préférence financée par le petit frère).
🥴 Ce que le papa pensait (mais n’a pas osé dire) :
👉 « Si ton petit frère est au Canada… qu’est-ce que ça change pour ma fille ? »
👉 « Ce n’est pas le petit frère qui va nourrir ton foyer ! »
Les versets qui grattent là où ça démange :
« Mets d’abord ton travail en état au-dehors, prépare ton champ ; ensuite tu bâtiras ta maison. »
(Proverbes 24:27)
« Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. »
(2 Thessaloniciens 3:10)
🤣 Conclusion :
Frères, avant de dire : « Papa, voici mon fiancé » Prépare ton champ, ton plan et ton projet !
Et par pitié : arrêtez de nous fatiguer avec le visa du petit frère, il galère aussi là-bas !