Avoir du caractère ≠ Avoir un sale caractère

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Scriptophile – Prospère Moukouloulou, chercheur agrégé du Département des Études Avancées en Caractérologie Spirituelle et Saleté Associée (DEACSSA)

Dans certaines églises, il y a toujours une sœur qui aime rappeler qu’elle a du caractère. Elle le dit avec fierté, comme si c’était un diplôme de Harvard :

– “Moi je ne suis pas comme les autres. J’ai du caractère, moi !”

Mais quand on gratte un peu, on se rend compte que son caractère, c’est moins une vertu qu’une arme de destruction massive. Les frères disent : “Du caractère ? Non, du caractère explosif !”

Elle croit que les hommes aiment les femmes de caractère… Oui, mais pas du sale caractère. Les frères veulent une compagne solide, pas une boxeuse professionnelle en tournoi permanent. Personne ne s’inscrit volontairement à un combat poids lourd, surtout quand c’est pour la vie entière.

Résultat ? À 35 ans, la sœur est encore en train d’attendre “l’homme de sa destinée”. Officiellement, elle dit :

– “Non, c’est parce que les frères n’ont pas mon niveau !”

Officieusement, plusieurs frères avouent qu’ils ont créé une liste rouge spéciale pour elle. Dossier classé X : “danger spirituel et émotionnel.”

Un frère a même raconté : “On m’a dit que j’allais avoir une couronne au ciel… Mais pas un casque anti-bruit sur terre !”

Honnêtement, ça rappelle la Reine Vasthi dans la Bible. Madame avait tellement de “caractère” que le roi Assuérus a fini par lui dire : “Ok, reste avec ton caractère, moi je vais chercher Esther.” Résultat : Vasthi est entrée dans l’histoire non pas comme la reine modèle, mais comme l’exemple qu’on cite dans les séminaires de femmes : “Ne fais pas comme Vasthi, sinon on va te Vasthifier.”

Camus avait raison : “La bêtise insiste toujours.” Notre sœur aussi persiste, convaincue que sa résistance est une forme de noblesse. Elle confond :

franchise avec brutalité,

conviction avec entêtement,

vérité avec insulte,

leadership avec dictature familiale.

Et ce n’est pas moi qui le dis hein.! C’est ce que j’ai entendu dans les bancs, derrière, quand les sœurs se chuchotaient :

– “Franchement, elle croit qu’elle a du caractère… Mais c’est juste du vinaigre !”

La vérité, c’est que son “caractère” ferme les portes plus vite qu’un vigile de boîte de nuit. Même quand un frère voulait s’approcher, son attitude disait déjà : “Accès refusé, allez voir ailleurs !”

Mais attention…

Je ne voudrais pas qu’on croie que tout est perdu. Parce que la bonne nouvelle, c’est qu’on peut passer du sale caractère au bon caractère. Oui, ça existe, la transformation ! Comme un logiciel qui avait trop de bugs, mais qu’on met à jour avec la grâce de Dieu.

Si la sœur comprend que ce qu’elle appelle “caractère” est en fait une carapace, alors elle peut en sortir. Parce qu’avoir du caractère, le vrai, c’est savoir tenir ferme sans casser tout le mobilier autour. C’est avoir une force douce, comme Jésus qui savait parler avec autorité… mais sans jamais humilier.

Donc, oui, il y a de l’espoir. La liste rouge peut devenir une liste blanche. Les frères peuvent redonner une chance… à condition qu’elle dépose les armes, range les grenades et apprenne la tendresse.

Conclusion Loufoque

Finalement, je me dis que c’est un peu comme le piment :

À petite dose, ça relève le plat.

À forte dose, ça envoie tout le monde aux urgences.

Et pour cette sœur, il suffit qu’elle passe du mode “explosif” au mode “épice contrôlée”… et le miracle du mariage pourrait arriver plus vite que prévu. Mais bon… ce n’est pas moi qui le dis, hein ! Moi j’ai juste entendu ça quelque part…