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Recadrage Express – le nouveau ministère des cadres photos

Si tu demandes des versets pour vérifier ce que dit mon pasteur… je vais te recadrer.

par mypa2005
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KINSHASA – Dans une vidéo devenue virale plus vite qu’un flyer de veillée de délivrance sur WhatsApp, une fidèle zélée, que nous appellerons affectueusement Maman Cadre, a déclenché un tsunami de saintes réactions après avoir déclaré, avec une gestuelle digne d’une audition pour Fast & Furious :

« Tu ne peux pas venir critiquer mon pasteur ! Je vais te recadrer ! Même s’il a tort ! »

D’après notre enquête (non commandée par le Saint-Esprit, mais presque), recadrer serait ici une opération liturgique consistant à :

  • Prendre une photo du frère perturbateur,
  • L’imprimer en 10×15,
  • Le glisser dans un cadre doré,
  • L’exposer dans le salon en signe d’intercession passive-agressive.

« C’est un acte prophétique. Quand tu regardes le frère recadré, tu intercèdes pour que sa bouche se sanctifie par le feu du cadre », aurait expliqué une de ses consœurs de l’église.

Mais au-delà du concept innovant de ministère du recadrage photographique, c’est surtout la phrase choc qui a secoué les internets :

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« Mon père, c’est mon père. Je ne permettrai jamais qu’il soit humilié. À combien plus forte raison, mon père spirituel ? C’est lui qui paie le prix ! »

La question brûlante demeure : quel prix paie-t-il exactement ?

  • Le prix de sa connexion Wi-Fi ?
  • Le prix de sa dîme à sa place ?
  • Le prix de son loyer et… plus si affinités ? (Non, restons sanctifiés.)

Des experts en idolâtrie comparée affirment que ce genre de propos témoigne d’une passion sincère mais d’un discernement en mise à jour différée.

Un pasteur anonyme (ayant demandé à être flouté même par l’Esprit) nous confie :

« Nous devons enseigner la fidélité, pas la fanatisation. Le zèle sans connaissance, c’est comme prier en langues avec l’accent d’un autre. On ne comprend rien, même au ciel. »

Chute finale :

Maman Cadre, contactée par nos soins pour une réaction, nous a simplement envoyé… une photo d’elle, bien encadrée. On n’a pas osé commenter.
Mais si un jour elle découvre que Jésus a payé le prix, ça va être une révolution : elle risque de le recadrer dans son cœur pour de vrai. Cette fois, sans cadre photo.

Nous, on passait juste. On a vu une vidéo, on a ri… puis on a prié.
Pas pour elle, hein. Pour nos cadres. Ils tremblent désormais.


Scriptophile – On Yvon

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