Plumologue – On Yvon
Résumé :
Un frère très zélé s’embrouille dans une prière interminable, tandis qu’un païen fraîchement converti ose prier simplement… et c’est lui qui obtient la percée divine. Mais…comment ça ?
Réunion de prière du vendredi soir. Ambiance moquette rouge et huile d’onction…
Frère Romuald (debout avec le micro) :
« Oh Dieu d’Abraham, d’Isaac,
grand-père de Jacob, oncle spirituel de Mardochée, cousin de Ruth par alliance! Toi qui as séparé les eaux du Jourdain comme un coiffeur fait une raie bien nette, entends la voix de ton humble serviteur ! »
(20 minutes plus tard, toujours lui…)
– « Toi le Dieu de l’alliance, des 12 tribus, des 5 pains et 2 poissons, du feu qui descend, de l’huile qui déborde, de l’épée de Gédéon, et du fouet de Jésus au temple… »
(Dans un coin, Josué, nouveau dans la foi, chuchote…)
« Euh… Seigneur, j’suis pas sûr de tout capter mais… je sais que T’es là vu que nous sommes plus de deux rassemblés ici, j’veux juste que tu m’aides à comprendre ce que tu veux que je fasse demain. Amen. »
Voix off de l’Esprit-Saint (fatiguée) :
– « Enfin une prière claire… Merci Josué. Traitement prioritaire activé.” »
Le lendemain, Josué reçoit une réponse claire dans un rêve. Frère Romuald, lui, attend encore que l’arbre généalogique des descendants des 12 tributs d’Israël soit reconstitué…
Moralité de l’histoire :
L’autorité spirituelle, c’est pas dans le volume, c’est dans la foi qui parle avec assurance.
Le centenier n’a pas cité tout l’Ancien Testament, mais il savait que la Parole de Jésus avait autorité. Il n’a pas hurlé, il n’a pas pleuré, il n’a pas tourné autour du buisson ardent… il a juste cru. Matthieu 8:5-7
Et ça, c’est la vraie expression de la foi : savoir que quand Dieu parle, c’est déjà fait.
Amen ?! ou bien ?

